

Au coeur de La Clape s’est édifié, sur un piédestal rocheux et végétal, le Domaine Pech Redon, loin du bruit et des vicissitudes du monde urbain, au centre d’un paradis de faune et de flore, aux ravissements de couleurs et de senteurs méditerranéennes. Secret des cerbères de pierre, où l’histoire et le temps ont marqué de leurs empreintes ces colosses pétrifiés, ce refuge est dédié aux amoureux épicuriens de tranquillité et de charme. La route serpentine qui aboutit au domaine offre un spectacle d’une splendeur inouï, le regard plonge alors sur tout le pays narbonnais jusqu’à une mer qui se lie avec l’horizon. La communion est parfaite entre l’homme et le monde qui s’offre à lui.
» J’aime sentir que La Clape m’a façonné. La force du terroir m’a appris l’humilité. C’est lui qui décide, qui imprime sa marque. Le vigneron n’est qu’un artisan qui s’efforce de polir ce que la nature lui donne. Il faut se mettre à son écoute pour ensuite mieux accompagner le vin, conduire son élevage. Au fil des ans, j’ai gagné en sérénité. Peu à peu, s’est également imposée l’idée que je devais respecter cette nature sauvage qui m’entoure et m’enchante. Au fil du temps, j’ai compris que de ne pas respecter la nature, c’est ne pas se respecter soi-même. J’ai alors tourné le dos aux produits chimiques, je suis venu à l’Agriculture Biologique, ce qui me semble aujourd’hui couler de source dans un site désormais classé en parc naturel. Tout cela est allé de pair avec le cheminement de ma volonté d’être à la pointe de mon métier. Opter pour l’Agriculture Biologique m’a permis de revitaliser les sols, de gagner en équilibre et en énergie dans mes vins et de vivre en symbiose avec le paysage qui m’accueille.
J’aime savoir que La Clape était une île autrefois. Peut-être même un archipel. Les Romains l’appelaient Insula Laci, l’île des lacs. Tous les vallons où se niche aujourd’hui le vignoble, dont celui de Pech Redon, étaient alors des étangs, les vestiges d’un temps plus ancien encore où n’émergeaient que quelques gros rochers aux falaises blanches qui signent encore le paysage. C’est la raison pour laquelle on trouve tant de fossiles marins à 150 mètres d’altitude. Les eaux se sont retirées, laissant le temps et les vents souvent violents sculpter ce décor minéral, d’où le regard s’échappe vers Narbonne au Nord, vers la Méditerranée au Sud. C’est un massif incroyablement préservé, sauvage encore, comme si les hommes avaient instinctivement senti qu’ils n’étaient autorisés à y faire leur place qu’à l’impérative condition de ne pas en troubler l’harmonie. » Christophe Bousquet.
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